SALMAN RUSHDIE UNE HAINE SANS FIN
Au nom d’Allah, Hadi Matar, 24 ans, a poignardé l’écrivain. Par miracle, l’auteur des « Versets sataniques » a survécu
Comme les mollahs iraniens, il ose plaider non coupable !
Depuis un voyage au Liban, en 2018, Hadi Matar ne parlait plus à sa mère et lui reprochait son attitude « trop occidentale »
De notre correspondant aux États-Unis Olivier O’Mahony
Chaque fois que je le voyais, il était entouré de deux ou trois jolies filles », affirmait en 2012 Graydon Carter. L’ancien patron de « Vanity Fair » possède un restaurant dans le West Village, le Waverly Inn, où se pressent le ban et l’arrière-ban de l’intelligentsia new-yorkaise. Salman Rushdie est, nous dit-il, « un de [ses] meilleurs clients » : « Il dînait encore chez nous moins de deux semaines avant cette horrible agression » qui aurait pu lui être fatale.
De toute évidence, l’auteur des « Versets sataniques » est un jouisseur qui menait une vie aux antipodes des préceptes prônés par les ayatollahs iraniens, auteurs de la fatwa lancée contre lui en 1989. En juillet, il s’était offert des vacances à Arezzo,
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