BRITTNEY GRINER OTAGE D’UN JEU QUI LA DÉPASSE
Détenue dans les geôles de Poutine, la championne de basket américaine est devenue une monnaie d’échange entre le Kremlin et Washington
En pleine guerre avec l’Ukraine, l’égérie gay de Nike venait cachetonner en Russie
ppeler sa fille Brittney dans l’Amérique du va-t-en-guerre et très réactionnaire George Bush père, c’est comme prénommer son fils Kevin dans la France pépère de François Mitterrand. Cela ne lui donne pas beaucoup d’atouts… Dans son autobiographie parue en 2014 et intitulée « In My Skin » (« Dans ma peau »), la basketteuse Brittney Griner, 31 ans aujourd’hui, avoue s’être « longtemps endormie, mortifiée, en pensant très fort : pourvu que je me réveille normale demain matin ». Noire de peau, mal à l’aise dans son corps de géante, se découvrant lesbienne dès la préadolescence, elle se demandait ce qu’elle avait bien pu faire au bon Dieu pour être née ainsi. Si différente. Au gré des ans, dans une histoire de « comeback kid » comme les États-Unis les adorent, Brittney Griner est parvenue,
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