La vie en rêve chez Mr. & Mrs. Belmond, à Madère
(la mer est aussi bleue), c’est fleuri comme sur les côtes de Méditerranée (variétés innombrables de fleurs et de plantes), c’est aussi chic que les coins les plus chic de Méditerranée (même Churchill y est allé pour des vacances)… et pourtant, c’est en plein océan Atlantique, entre le Maroc et le Portugal. ! Oui, je sais, Cassis, Porque-rolles, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Menton, Portofino, Porto Ercole, Positano, Capri, Taormine, c’est très, très beau ! Il y a aussi beau, mais dans un style différent, de la Manche à l’Atlantique: Saint-Malo, Saint-Cast, Bénodet, le Cap-Ferret, La Rochelle et même Bilbao. Mais je ne connaissais pas Madère. J’y suis donc allé pour la première fois à l’occasion de ce voyage de 72 heures, et je dois avouer, moi le Méditerranéen pur que Madère est véritablement une très, très belle île: l’île aux fleurs ! En fait, il s’agit d’un archipel de quatre îles, au large de la côte nordouest de l’Afrique, connu pour son climat subtropical chaud… et pour son vin (encore un trait commun avec le sud de la France). Madère est une île volcanique, verte et très accidentée, avec de hautes falaises qui se jettent dans l’océan, des plages de galets et des villages blancs sur les deltas du fleuve Fajã. Funchal est la capitale de cette île occidentale, où nous allons justement atterrir dans quinze minutes avec notre vol green… Transavia… et ses sympathiques hôtesses toutes vertes. L’avion arrive sur l’extrémité orientale de l’île, procède à un virage serré vers la droite. Au loin, à flanc de falaise, nous devinons une piste d’atterrissage flanquée de pylônes de béton armé pour qu’elle ne s’écroule pas sous le poids des avions qui atterrissent toutes les quinze minutes (rassurant). En apercevant la piste, ma voisine de droite me serre – me tord – le bras (pourtant, nous ne nous connaissons pas…). J’ai vaguement lu que l’aéroport de Madère était l’un des plus dangereux au monde. jusqu’à ce qu’on rallonge la piste de 200 mètres à la fin des années 80. Ça rassure ! Il n’empêche qu’on compte quand même les moutons sur la mer – ou ses amis – pour chasser la peur pendant les quelques minutes d’approche… très longues ! Le s’opère plutôt très bien et tout le monde applaudit à tout rompre. Cela montre évidemment la tension qui régnait à bord.
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