ont défilé hier à la Maison des syndicats de Moscou pour rendre un dernier hommage à Mikhaïl Gorbatchev. C’est dans ce lieu emblématique de la capitale, où chargé. Tout juste avait-il, mercredi, adressé un très aride message de condoléances, où il concédait que Gorbatchev avait euCôté européen, seul Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a fait le déplacement jusqu’à Moscou pour s’incliner devant le corps de celui qui avait laissé s’émanciper les pays de l’Est sans réprimer les révolutions. Ces funérailles révèlent au minimum l’ambivalence de la Russie à l’égard de cette figure majeure du XXsiècle, prix Nobel de la paix en 1990 pour sa contribution à la fin de la guerre froide. Si sa mémoire a été saluée en Occident – les drapeaux étaient en berne hier à Berlin –, il est jugé par nombre de ses compatriotes comme le responsable de la chute de l’URSS et du déclassement de la Russie.
