evêtue de sa vareuse blanche qui la protège des piqûres d’abeilles, Anne soulève une hausse dégoulinant de miel qui pèse au moins 30 kg. Un mouvement qu’elle réalise avec force, concentration, mais sans le moindre soupir d’effort. Pour alléger son labeur, l’apicultrice a imaginé un astucieux système de support en bois avec lequel elle ne risque pas de se “”. Malin, quand on mesure 1,80 mètre et qu’il faut enchaîner la même opération avec les 249 ruches restantes ! “”, signale cette ancienne joueuse de basket toujours très sportive. Cette transhumance, Anne la réalise en duo avec son mari, qui lui donne régulièrement des coups de main. “”, tient-elle à préciser. Dans voilà quatre ans, cinq autres femmes ont fait le même choix de vie. En France, elles représentent 16 % de cette spécialité, quand le secteur agricole en général en compte un quart à la tête d’une exploitation. Maraîchères, éleveuses, horticultrices, vigneronnes, conchylicultrices… les femmes n’hésitent plus à revendiquer leur bout de terre, après avoir été longtemps invisibilisées. “”, retrace Marie-Paule Méchineau, membre du comité national de la Confédération paysanne.
AGRICULTRICES et fières de l’être
Sep 01, 2022
4 minutes
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