« Je suis encore en mission »
orsque Lewis Hamilton a commencé sa carrière de pilote de Formule 1, le succès n’a pas tardé à venir. Mais il lui a fallu patienter pas mal de temps avant de trouver sa place dans le monde du sport automobile. « J’avais l’impression de ne pas être accepté, me confie-t-il. Vous n’imaginez pas le nombre de types sur le paddock qui pensent qu’un pilote ne devrait pas se comporter comme moi, avec des tatouages, des piercings. » Cela ne l’a pas empêché de persévérer, sans jamais rien céder. Et son acharnement a payé : il est à présent l’un des sportifs les plus célèbres au monde, et la série documentaire Netflix Formula 1 : Drive to Survive lui a encore fait gagner des fans partout sur la planète. Avec sept championnats du monde à son actif, il a égalé le record de Michael Schumacher, et beaucoup le voient aujourd’hui comme le meilleur pilote de l’histoire de la F1.
Au vu de son palmarès, on aurait pu imaginer qu’il se serait conformé aux conventions de son sport. Il n’en est rien. Dernier exemple en date : la polémique autour de ses bijoux. Un règlement de 2005 interdit aux pilotes le port de tout accessoire au volant, pour des raisons de sécurité. Jusqu’alors ignorée, cette disposition est ressortie des cartons récemment, et Lewis Hamilton, qui porte deux boucles d’oreilles et un piercing au nez, a dû alors les retirer. « Certains adorent avoir un petit pouvoir et forcer les autres à le respecter », soupire-t-il.
En mai dernier, juste avant le Grand Prix de Miami, il a décidé de se présenter à la conférence de presse les mains couvertes de bagues, plusieurs chaînes autour du cou, trois montres aux poignets : il explique alors qu’il préfère
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