ommes-nous seuls dans l’Univers? À cette question quasi obsédante, on aurait instinctivement envie de répondre non. L’immensité du cosmos apparaît incompatible avec notre solitude, laquelle en devient presque une crainte. D’autant que de mondes est datée, nous explique-t-il. Elle a été remplacée par celle de . Et ce n’est pas fini: celle de a pris le relais. Cette transition lexicale change tout. Nous sommes peut-être bien uniques, finalement. L’ étude de notre propre habitat et des exoplanètes montre combien l’évolution de la Terre constitue une séquence parmi d’autre, contextuelles qui se sont présentées, dans un certain ordre, pour en paver l’histoire >>. Rien dans cette approche ne justifie cependant un quelconque anthropocentrisme. La diversité des mondes, et la possible singularité du nôtre, ne fait pas de nous le centre de l’Univers. On comprend, en lisant que l’absence de vie extraterrestre telle qu’on l’imagine pourrait aussi accentuer une certaine forme d’humilité écologique. estime l’auteur. Notre solitude invite à repenser la définition même du vivant. Notre existence terrienne – humanité et nature ensemble comme système unique – en devient encore plus précieuse.
JEAN-PIERRE BIBRING Solitude terrienne
Aug 29, 2022
1 minute
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