Quel avenir pour les Salons automobiles ?
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Depuis mars 2020 et l’annulation in extremis, 72 heures avant son ouverture, du Salon de Genève, le monde des Salons automobiles n’est plus le même. Trois années se sont écoulées sans Salon de l’auto à Genève. Le Mondial de l’automobile de Paris n’a pas eu lieu en 2020 et le Salon de l’auto de Munich qui s’est tenu en septembre 2021 n’a pas rencontré le succès, mais a permis d’identifier ce dont exposants et visiteurs ne voulaient pas.
UN COÛT TROP ÉLEVÉ
Pour les marques automobiles, un Salon peut avoir plusieurs objectifs relevant de la notoriété, de l’image de marque mais également de la présentation d’une nouvelle voiture à un large public. Mais désormais, ces éléments ne suffisent plus, bien que Serge Gachot, directeur du Mondial de l’auto, définisse. Mais attention, depuis une dizaine d’années, la présence des différentes marques n’est plus aussi systématique qu’auparavant. Les constructeurs conçoivent désormais leur présence sur un Salon comme un investissement. Avant 2020, le coût moyen des dispositifs mis en place par les marques était compris entre 3 et 5 millions d’euros pour l’ensemble de la durée de l’événement. Pour certaines marques, de tels montants sont désormais hors de propos et l’organisateur du Salon doit.
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