e capitaine Nemo, créé par Jules Verne en 1870, voyait juste quand il s’émerveillait ainsi des ressources maritimes : Ces ressources indispensables à la fabrication d’appareils technologiques sont effectivement présentes, et attisent la convoitise d’entreprises et de gouvernements. Et leur exploitation, certes praticable mais ardue à plus d’un titre, pourrait démarrer dès juin 2023. Cette échéance inquiète à bien des égards : lors du Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature, à Marseille, en septembre 2021, l’ONG a appelé à soutenir et à mettre en place un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins, jusqu’à ce que ses conséquences écologiques soient mieux comprises. Quelques mois plus tard, plus de 600 experts en science de la mer et en politique maritime ont eux aussi lancé un appel dans ce sens. Cette mobilisation a pris un nouvel essor il y a quelques semaines, lors de juillet. Au premier jour de l’événement, le gouvernement de la République des Palaos, État insulaire de Micronésie, a annoncé le lancement d’une nouvelle Alliance des pays pour un moratoire contre l’exploitation minière de l’océan, et a été rejoint par les Fidji, les Samoa et d’autres nations du Pacifique. Dans le même temps, l’eurodéputée écologiste française Marie Toussaint, accompagnée de deux autres parlementaires, a lancé une, invitant leurs collègues du monde entier à adopter un principe de précaution et à interdire cette industrie. Enfin, Emmanuel Macron, qui laissait jusqu’à présent penser qu’il était plutôt favorable à l’exploitation des grands fonds océaniques, a créé la surprise lors d’une prise de parole :
Grandes profondeurs Connaître pour ne pas détruire
Aug 24, 2022
5 minutes
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