Repères
Les bases de la géométrie algébrique (la description des figures par des équations) ont été jetées par la civilisation grecque. Elle a aujourd’hui de nombreuses applications, comme l’Optimum.
Songez à un monde dans lequel tout fonctionne et où chaque individu prospère. Où croissance et écologie cohabiteraient en harmonie, sans que l’un ne supplante l’autre. Un monde sans crises économiques : la redistribution de l’argent public s’effectuerait de manière optimale tout en endiguant la dette. Pas de problèmes de pollution, d’accès à l’eau, à la nourriture, à internet… Bref, un monde tout à fait idéal. Utopique ? Peut-être… Le monde parfait n’existe pas. En revanche, il serait possible de l’approcher, et ce par le biais des mathématiques et des algorithmes.
Cette quête d’une science de l’équilibre, c’est le défi de toute une vie, celui du mathématicien français et directeur de recherche émérite au CNRS Jean-Bernard Lasserre.