L’agriculture face au casse-tête de la sécheresse
ntre les pieds de vigne, une gaine noire se faufile. Jean-Claude Mailhol pointe du bout du doigt les rangées qui s’alignent devant lui, et détaille d’un débit de mitraillette les différents cépages: « Ici, c’est de la syrah. Là, du grenache. Et du carignan un peu plus loin. » A quelques kilomètres du centre de Montpellier (Hérault), l’air de cette mi-juillet est brûlant, la canicule approche, et l’ancien agronome ne manque pas d’excitation pour raconter l’expérience d’irrigation qui se joue à ses pieds: « On essaye plusieurs techniques, un goutte-à-goutte enterré, un autre directement sur les pieds de vigne… Tout cela est contrôlé et analysé par des appareils. » Si le système peut paraître banal, la ressource utilisée pour alimenter ces plantations l’est moins: elle provient des eaux sales de
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