ensez à un chien, tranquille, qui remue la queue, qui apprécie les caresses et qui n’est pas le premier pour courir après un ballon ou aller chercher un bout de bois lancé au fond du jardin. Ce chien, c’était la Toyota GT86, que toute la presse avait aimée mais dont elle regrettait qu’elle n’ait pas un coeur plus vaillant. Comme pour un toutou, un changement radical d’alimentation pourrait rendre ce meilleur ami de l’homme plus véloce, voire sportif. Car, pour revenir à notre coupé nippon, conçu en collaboration avec Subaru, tout le reste convenait. Il manquait simplement un moteur. La solution arrive cette année et, une fois encore, de chez Subaru, mais dotée ici d’un système d’injection D-4S signé Toyota. Toujours à plat, ce 4 cylindres bi-injection (directe et indirecte) et cela avait suscité un goût de « reviens-y ». Dès les premiers hectomètres au volant, on sent immédiatement que ce 2,4 l se montre vaillant à compter des bas régimes. Avec 1 293 kg (à vide), selon Toyota, et un couple franchement revu à la hausse et disponible plus tôt, ce troisième modèle GR de la gamme Toyota ne souffre d’aucune inertie pour décoller de son emplacement. A cela s’ajoute une commande de boîte manuelle à 6 vitesses rapide, précise et aux débattements courts. Dommage que l’embrayage manquant de progressivité fasse faire des soubresauts au coupé japonais ou de pénibles montées en régime de la mécanique à cause d’un patinage excessif. Peut-être, tout simplement, que nos vieilles carcasses d’essayeurs n’ont plus l’habitude de manier un levier de vitesses en cette période où l’automatisme règne, y compris sur les sportives.
Passé présent
Jul 29, 2022
4 minutes
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