UN GRAND PRIX D’ANTHOLOGIE Silverstone, une ode à la F1
Combien de fois ai-je entendu ces propos : “La Formule 1, c’est nul, il ne se passe jamais rien. C’est juste bon pour la sieste !” Désormais, je n’aurai plus à débattre avec toutes sortes d’arguments. La réponse sera simple: “Regarde immédiatement un résumé du Grand Prix de Grande-Bretagne. Ou mieux encore, la course en intégralité!” Le spectacle de 2 h 18 à Silverstone au début de ce mois de juillet a ravivé la flamme des passionnés de F1 et convaincu les plus sceptiques. Il y a tout eu dans ce Grand Prix, absolument tout !
Pour toujours, notre premier souvenir sera celui de Guanyu Zhou glissant sur l’asphalte tête en bas dans son Alfa Romeo retournée, dans une gerbe d’étincelles, avant de. La preuve, les années passent mais le caractère chevaleresque des pilotes demeure. Ainsi, tout comme Arturio Merzario avait accouru pour sortir Niki Lauda des flammes en 1976, George Russell s’est précipité hors de sa Mercedes pour tenter de porter secours à Guanyu Zhou à Silverstone. Dans un autre domaine, il faut citer aussi l’abnégation des mécaniciens d’Alpine, capables de réparer pendant les minutes d’interruption de la course la voiture d’Ocon, salement amochée dans le carambolage ayant impliqué sept voitures. C’est beau de voir des hommes passionnés, donnant toute leur énergie pour leur pilote.
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