« Cet homme inconsistant sera oublié mais le Brexit restera en vigueur »
C’était étrange d’éprouver si peu de joie le jour venu, compte tenu des centaines de milliers de mots et des centaines d’heures que j’avais consacrés à faire campagne pour le départ de Boris Johnson.
Cela tient pour partie au fait que son discours de démission était une nébuleuse de mensonges, de demi-vérités, de fourberies, de fausses allégations et de manipulations qui sont sa marque de fabrique depuis qu’il est devenu d’abord un personnage médiatique, puis politique, c’est-à-dire depuis des décennies. Il n’a même pas pu se résoudre à prononcer le mot « démissionner », ni à s’excuser pour les nombreux méfaits qui ont conduit son parti à se retourner contre lui. Il se « désole » simplement de
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