À la dernière page de ce livre, on trouve cette phrase qui est comme une profession de foi de Blondin: « . » Jeune, il avait la beauté d’un acteur américain du Hollywood grande époque. Vieux, il ressemblait au père Noël. Si son physique ne s’est pas arrangé avec les années, cet alchimiste du style savait comme personne « ». Son humour et ce côté bon camarade lui assurent une postérité durable. l’a récemment mis en couverture pour fêter le 100 anniversaire de sa naissance. Son éditeur historique, La Table Ronde, en réédite deux titres: (dans une version collecter) et (en poche). Ce deuxième livre rassemble des textes écrits entre 1943 et sa mort en 1991. Il y est question d’auteurs jugés infréquentables aujourd’hui (Maurras, Brasillach), mais aussi de ses amis (Morand, Déon, Laurent, Dutourd, Haedens, Dormann), de Jacques Anquetil, de Boris Vian, des cafés d’un Saint-Germain-des-Prés disparu et de bien d’autres choses encore. Un excellent complément à ses , qui se lit sans soif.
