uelle représentation avons-nous des espionnes hormis des images d’Épinal? Quelques vedettes tiennent le haut du pavé dans notre imaginaire: Mata Hari, icône par excellence de l’espionne, Joséphine Baker la « Vénus d’ébène » enrôlée sous l’Occupation par le service de renseignement de l’armée française, ou la malheureuse capitaine Dominique Prieur, première femme officier du service action de la DGSE, emprisonnée en Nouvelle-Zélande après le fiasco. Durant la présidence de Donald Trump, un événement symbolique est passé inaperçu. En 2018, une femme fut nommée pour la première fois à la tête de la CIA. Membre du service des opérations clandestines, Gina Haspel avait grimpé les echelons jusqu’au poste de directrice adjointe de l’agence. Une ascension exemplaire qui n’était pas isolée. Les destinées du MI5, le contreespionnage britannique, avaient été confiées dès 1992 à Stella Rimington. Une authentique dame de fer qui commença sa carrière en bas de l’échelle comme secrétaire, et servit de modèle à M. pour la saga des James Bond.
Les trésors de Tempus
Jul 04, 2022
2 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits