Le Parrain, le film dont la Mafia ne voulait pas !
us sommes en 1971. Robert Evans, le patron de la Paramount, vient d’atterrir à New York avec femme et enfant. Au programme : balades, détente, musées… Loin du rythme trépidant de Hollywood. Mais, alors que la petite famille pose ses valises dans le palace de Central Park où elle a ses habitudes, le téléphone sonne. Evans décroche. Et se fige. Une voix tranchante débite sans préambule : « Écoutez bien : nous ne tenons pas à défigurer votre joli minois ou à nous attaquer à votre nouveau-né. Alors, ne tournez pas de film, dernier projet en date du producteur, qui raconte les démêlés d’une famille mafieuse italo-américaine. On s’en doute, la pègre n’y est guère décrite comme une aimable organisation de bienfaisance… Depuis le légendaireen 1931, qui fit la gloire d’Edward G. Robinson, et le sombre de 1932, largement inspiré de la vie d’Al Capone, on ne compte plus les films de gangsters. Alors pourquoi la Mafia veut-elle faire capoter ce malheureux
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