Woody Allen « PERSONNE NE PEUT M’EMPÊCHER DE TRAVAILLER»
Envoyée spécialeNew York (États-Unis)
Il nous a donné rendez-vous dans les bureaux de sa salle de montage. Ce lundi 20 juin au matin, on se présente à l’entrée d’un immeuble cossu de Park Avenue, à quelques encablures de Central Park. À la réception, le doorman tient à nous escorter lui-même jusqu’au Manhattan Film Center de Monsieur Woody Allen. Il faut aller jusqu’au fond du luxueux hall en marbre et ne pas rater le petit couloir à droite menant à une porte toute blanche sans aucune inscription. Qui en découvre une seconde, affichant cette fois un bel encadrement tout en bois. À l’intérieur, l’assistante du réalisateur d’Annie Hall (1977) nous accueille avec un grand sourire. « M. Allen est très heureux que vous veniez de Paris pour le rencontrer. C’est assez calme depuis la pandémie, alors il apprécie de revoir du monde. »
Sur les murs, des affiches des classiques du metteur en scène aux quatre oscars ; sur les étagères, des livres d’art, de vieilles revues de cinéma, quelques boîtes en fer renfermant des pellicules. Et sur un divan moelleux, Woody Allen prêt àché oblige, reposer les questions à celui dont on découvrira enfin le nouveau film,, le 13 juillet : l’histoire d’un vieux prof de cinéma qui suit sa femme attachée de presse au festival de San Sebastián car il la soupçonne d’avoir une liaison avec un jeune réalisateur français…
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits