Il se dit un peu fatigué d’avoir voyagé en Italie, en Grèce, au Portugal et en Espagne, mais confortablement installé au Bristol, il apparaît heureux. « À chaque fois que je reviens à Paris, c’est un peu comme si je rentrais à la maison. » Il y est resté plusieurs semaines l’automne dernier pour y filmer Coup de chance, son cinquantième long métrage mais le premier tourné en français, sur le tournage duquel le JDD s’était rendu en exclusivité. Peut-être son dernier aussi, mais rien n’est moins sûr…
Il y a presque un an, nous étions assis ensemble dans ce même hôtel alors que vous étiez en plein tournage de Coup de chance. Et vous m’affirmiez que vous feriez tout votre possible pour que ce soit un bon Woody Allen. Pour moi, la mission est accomplie !
Je suis heureux de vous l’entendre dire. Ce film est une façon de remercier le public français qui m’a soutenu depuis mon premier long métrage en 1969,, et à qui je dois énormément. C’est m’a permis d’être enfin un réalisateur européen !