“Il faut des personnes autonomes, dotées d’une forme d’autorité bienveillante”
Ils étaient 35000, on n’en comptait plus que 702(1) l’an passé. La chute a commencé en 1958 avec la fin de l’obligation faite à chaque commune de disposer d’une police rurale. Bien des maires de petites communes ont alors renoncé à remplacer les départs, faisant ainsi l’économie d’un poste de fonctionnaire qui pesait lourd sur les maigres finances locales.
Les précurseurs alsaciens
Trente ans plus tard, la troisième loi de décentralisation prévoit d’autoriser les groupements de communes à recruter des gardes champêtres. Faute de décret d’application – il n’est jamais sorti –, 50 communes du Haut-Rhin, pressées d’agir, ont mis à profit une particularité du droit spécifique d’Alsace-Moselle pour constituer le premier syndicat de gestion d’une police rurale