MeToo politique: l’impossible débat
aha Bouhafs, Damien Abad, mais aussi Jérôme Peyrat, Nicolas Hulot, Gérald Darmanin et quelques autres. Les affaires se suivent, s’accumulent. Elles portent sur des accusations de viols, d’agressions sexuelles ou de harcèlement. Certaines s’appuient sur un seul témoignage, d’autres sur les accusations de nombreuses femmes. Il y a des enquêtes en cours, d’autres refermées. Des plaintes ont été classées sans suite pour prescription, d’autres pour infraction non caractérisée, il y a eu des non-lieux, plus rarement des condamnations. Toutes ces affaires ont en commun d’être le symbole des temps, ceux de MeToo qui bouscule le champ politique. Peu importe les détails, les plus virulents des militants s’affrontent autour d’elles à coups de tribunes, de hashtags, de déclarations péremptoires. D’un côté, au nom d’un « on vous croit » accordé aux femmes, on intime à untel de démissionner d’un poste de ministre ou de renoncer à une candidature aux législatives. De l’autre, on crie à l’arbitraire et l’on prétend déceler partout les preuves d’une terreur féministe contre le droit, les
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