Kerbal Space Program Lune rouge!
’est un fait entendu: le 20 juillet 1969, Neil Armstrong effectuait son « petit pas pour un homme, bond de géant pour l’humanité ». Par la st même occasion, les États-Unis par NASA interposée lavaient l’affront d’une décennie à la traîne de l’URSS dans la course à l’espace. Ce petit pas eut un effet direct sur le programme spatial soviétique, tenu secret jusqu’à la chute de l’URSS. Quand les langues se délièrent et que les archives s’ouvrirent au début des années quatre-vingt-dix, on prit la mesure du projet de missions lunaires qui devaient s’étaler de 1969 à 1974. Malheureusement pour les Soviétiques, le lanceur gigantesque N1 qui devait constituer la base de ces missions était un nid à problèmes (pour rester poli), les quatre premiers lancements (sur les 12 prévus) se soldant par des échecs retentissants; le pire étant le deuxième essai le 3 juillet 1969 qui se termina par l’explosion de la fusée (inhabitée) à quelques dizaines de mètres au-dessus du pas de tir, avec la destruction des infrastructures au sol et de lourdes pertes humaines. Il était trop tard pour damer le pion aux Américains, alors même que le programme lunaire de l’URSS avait englouti des sommes considérables. Quelques tests et essais furent maintenus jusqu’en 1974, mais uniquement dans un but d’expérimentation. Paradoxalement cet échec dans la course à la Lune provoqua un succès pour l’astronautique soviétique: les instances responsables de la conquête spatiale se tournèrent vers les stations habitées. Les programmes Saliout puis MIR (puis la participation à l’ISS) firent en définitive bien plus pour le développement
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