Dans la fabrique des armes françaises
ors de la guerre de Crimée, au xixe siècle, le « canon de l’Empereur », baptisé en hommage à celui qui était alors le chef des Armées, Napoléon III, faisait des ravages. Près de cent soixante-dix ans plus tard, c’est un autre canon français, le Caesar, qui a été envoyé en Ukraine pour aider les troupes du président Zelensky à tenir la ligne de front. Une arme justement fabriquée dans une bâtisse voulue par l’ancien empereur. « Pendant la guerre de 1870 contre la Prusse, Napoléon III a rapatrié au centre du pays la production de poudre de la Moselle. Et c’est ici, à Bourges, qu’il a fait construire la canonnerie », raconte Lau rent Mon zauge, le chef de ce site aujourd’hui propriété du groupe militaire Nexter. Au sein d’une enceinte ultrasécurisée, non loin de le dernier film en date de Jean-Jacques Annaud, ce n’est pas une fiction, mais bien la guerre qui se prépare chaque jour.
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