Mille et une complications au musée Patek Philippe
C’est ainsi qu’on nomme, en horlogerie, les fonctions qui s’ajoutent à celle qui consiste à donner l’heure. Mais encore fallait-il d’abord s’atteler à cette simple tâche, qui se faisait, il y a environ 1 500 ans av. J.-C., à l’aide de cadrans solaires. Il aura fallu attendre la ϐin du ĝĎĎĎ siècle pour voir apparaître les premiers systèmes d’horlogerie (poids et rouages, horloges à eau…) et le ĝĎě pour les siècle, les innovations se succèdent, mais la montre demeure, jusqu’au début du ĝĝ siècle, réservée à l’élite. Pour se démarquer, aucune limite, aucune restriction, les horlogers s’adjoignent les talents des meilleurs orfèvres, joailliers, émailleurs, et il se trouve qu’un grand nombre de ces artisans sont en Suisse, contraints par la Réforme, qui bannit les signes ostentatoires de richesse, d’utiliser autrement leurs talents. Elles sont là, par centaines, par milliers, disposées dans les vitrines, ces montres précieuses témoignant du lien entre science et art. Depuis les premières, à la précision discutable, équipées d’une unique aiguille, jusqu’aux plus innovantes, avec des systèmes toujours plus précis, toujours plus compliqués.
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