L’homme qui murmurait à l’oreille des 2CV
Il aura attendu près de quatorze ans avant de se faire livrer la voiture de ses rêves. L’ultime deudeuche produite dans l’Hexagone. Hélas, le rêve de ce passionné a fini par virer au cauchemar…
L’histoire débute un jour de juin 1974. Un quinquagénaire, belle barbe poivre et sel bien fournie, entre d’un pas décidé dans une concession Citroën de Normandie et fond sur le premier vendeur qu’il trouve: Une entrée en matière un peu abrupte, mais qui ne surprend pas outre mesure le commercial. Cette année-là, il a presque plus de clients que de voitures à vendre. Car la mamie des Chevrons connaît alors un incroyable regain d’intérêt suite au premier choc pétrolier de 1973. Les négociations ne s’éternisent pas non plus, notre homme, sait exactement ce qu’il veut: En résumé, le modèle le plus simple, dans son coloris le plus courant, ça ne devait pas être trop compliqué… Interloqué, le vendeur croit à un quiproquo et lui rétorque qu’elle sera prête très rapidement, presque sans délai, car l’usine tourne à flux tendu. s’entend-il répondre. En 1974, la 2CV est déjà assemblée depuis vingt-cinq ans dans l’usine de Levallois-Perret
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits