La France est très en retard sur ses voisins européens
Au Danemark, en Finlande ou en Suède, des femmes jeunes dirigent le gouvernement
Maggie et Mutti ! Margaret Thatcher et Angela Merkel. Si ces deux femmes ont été des pionnières en Europe, on aurait tort de négliger qu’elles ont fait des émules. Il n’y a qu’à regarder la carte de l’Union européennedame de fer au pouvoir à Downing Street et de la chancelière aux quatre mandats à Berlin. Est-ce un signe de maturité démocratique collective ou la preuve que les systèmes parlementaires favorisent l’accession à la tête de l’exécutif des dirigeants de parti qui sont de plus en plus souvent des dirigeantes ? Toujours est-il que les pays du Nord restent champions dans la promotion des femmes au pouvoir. Au Danemark – berceau de la série cultissime –, en Finlande, en Lituanie, en Suède comme en Estonie, des femmes jeunes – entre 37 et 55 ans – dirigent le gouvernement. Dans un périmètre européen plus large, l’Islande, la Moldavie et la Serbie ont également un exécutif présidé par une femme. On pourrait y ajouter l’Écosse et sa Première ministre, Nicola Sturgeon. Sans oublier Ursula von der Leyen, première femme à diriger la Commission européenne, gouvernement de l’Union européenne. Choisie certes et non élue, mais par un Conseil européen de plus en plus sensible à la question du genre et adoubée par un Parlement européen dirigé aujourd’hui par une femme. tempère Marie-Cécile Naves, directrice de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et auteure de (Calmann-Lévy, 2020). Et l’experte d’ajouter :
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