LA FRANCE DANS LE VENT
Un décor de cinéma digne de « Star Wars » pour ces turbines aux allures de vaisseaux spatiaux
Les badauds collés aux grilles du port de Saint-Nazaire n’en perdent pas une miette. Des années qu’ils attendaient ça. Le spectacle de l’embarquement des premières éoliennes offshore françaises impressionne.
Du jamais-vu. Depuis la route qui traverse le site portuaire, on embrasse du regard la zone de stockage des machines prêtes à être assemblées. Ce polder en bordure d’estuaire, loué par General Electric au port de Saint-Nazaire, a été spécialement aménagé pour accueillir ce Meccano géant. Pales, turbines, tronçons de mâts patientent depuis des mois, rangés comme à la parade dans des racks, boulonnés sur des fondations provisoires, battus par les vents. Mais le héros du jour est un bateau plateforme autoélévateur, le « Vole au vent », le bien nommé, arrivé la veille des Pays-Bas. Avec son pont grand comme un terrain de football, flanqué d’une grue monstrueuse et de quatre piliers métalliques titanesques, ce « jackup » pourrait figurer dans un
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