Édito VOIX EN RÉSISTANCE
a guerre fait rage à nos portes et les réfugié·es affluent, des femmes et des enfants surtout. Six semaines après les premières frappes, l’invasion russe a provoqué le plus vaste mouvement de population (lire p. 122). Ils menaient à Kyiv avant de devoir partir. Iryna l’a décidé le jour où elle a reçu un message du chef d’orchestre du conservatoire dans lequel son fils jouait du trombone: raconte-t-elle incrédule. Pour Iryna, ce fut de l’exil. Depuis, ils vivent de la solidarité de l’État français et des ami·es qui les hébergent, entre terreur et espoir de retour au pays. Mais quand cessera la folie? Ce mois-ci encore, mobilise ses reporters pour vous faire entendre les voix de celles et ceux qui résistent, Ukrainien·nes mais aussi Russes, tels ces journalistes en exil en Géorgie (lire p. 54), défendant vaillamment la liberté d’expression piétinée dans leur pays. Leur courage est sidérant.
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