Mettre la douleur À DISTANCE

Lorsque la douleur est omniprésente, les médecins disposent d’antalgiques comme le tramadol et la codéine (dits « opioïdes faibles »), qui doivent être prescrits sur de courtes durées et sans dépasser la dose, pour prévenir tout risque d’addiction. Si cela ne suffit pas, ils peuvent avoir recours à des morphiniques (opioïdes forts), mais ces antalgiques puissants s’accompagnent souvent d’effets secondaires, tels que nausées, vertiges, constipation, prise de poids, somnolence, troubles reconnaît la Pre Nadine Attal, neurologue. Les médecins prescrivent aussi parfois certains antidépresseurs : ils agissent principalement sur deux neurotransmetteurs, la sérotonine et la noradrénaline, qui jouent un rôle majeur dans la modulation de la douleur. ajoute Michel Lazdunski. déplore-t-il. Quant au cannabis thérapeutique, observe le Dr Patrick Sichère, rhumatologue.