L’art en bonne voie
à Turin. L’exposition se tient jusqu’à la fin du mois de mai, non pas dans un musée, mais dans la gare de la ville. Les pochoirs qui ont fait la célébrité de l’artiste – – sont reproduits sur des fresques murales aussi grandes (ou presque) que les originaux, qui ont été volés, détruits ou vendus. précise le commissaire de l’expo, Manu De Ros. La de Turin se tranforme en un espace muséal inattendu. L’exposition régénère les lieux tout en les plaçant sur la carte des étapes culturelles incontournables de la ville. Cette manière de changer l’image et l’usage des gares n’est pas propre à l’Italie. En Belgique, le festival Europalia, un événement artistique transdisciplinaire, rend cette année hommage au chemin une boucle humaine de duos dansant et chantant qui a tenu en haleine, six heures durant, le hall de la gare du Nord, à Bruxelles. Depuis, des trains sillonnant la Belgique et d’autres coins d’Europe se sont mués en scènes pour des concerts, du slam, des rencontres littéraires, des performances. Sur la ligne Ostende – Eupen, la plus fréquentée de Belgique, sept femmes artistes, dont Chloé Malcotti, Marina Pinsky ou Laure Prouvost, ont été invitées à concevoir des œuvres tout au long du trajet.
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