Marine Le Pen, la bataille qui vient
Marine Le Pen a les poings et la mâchoire serrés des jours de défaite. Dimanche 24 avril, la candidate du Rassemblement national (RN) vient de perdre avec un écart de plus de seize points face à Emmanuel Macron, 41,5 % contre 58,5 %. Un score en deçà de ses attentes, mais une progression de taille par rapport à 2017, où la candidate avait obtenu 33,9 % de suffrages. « Le score représente en lui-même une éclatante victoire », a d’ailleurs commencé Marine Le Pen dans sa rapide allocution ce soir-là, comme pour souligner que cette troisième défaite à l’élection présidentielle n’en était pas vraiment une. Avant de dérouler, devant les 500 militants présents, six petites minutes de discours et puis s’en va. Si le choc est rude c’est qu’une nouvelle fois, l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle ne s’est pas déroulé comme prévu. « Je ne serai jamais aussi prête », promettait pourtant Marine Le Pen. Ces quinze derniers jours ont révélé ses limites.
Retour en arrière, mardi 12 avril, à Vernon (Eure). La candidate d’extrême droite organise une conférence de presse sur la démocratie et les institutions dans un climat tendu. Est-ce le stress de n’avoir jamais été aussi proche du pouvoir qui lui fait perdre ses moyens ? Interviewée par un journaliste, la fille de Jean-Marie Le
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