Que valent les stars premier prix?
Pendant longtemps, les constructeurs s’ingéniaient à proposer des versions très dépouillées de leurs têtes d’affiche. Pas forcément pour les vendre (ces variantes représentaient souvent moins de 10% des immatriculations), mais surtout pour asséner un tarif “à partir de” alléchant dans les publicités. Toutefois, la situation a changé. Avec la pénurie de semi-conducteurs, les marques sont obligées de rationner leur production. Alors, quitte à fabriquer un nombre plus limité de voitures neuves, elles privilégient les versions les plus chères, donc les plus rentables!
“De base”, mais plus au rabais ?
Résultat : les finitions d’entrée de gamme ultra-dépouillées sont en voie d’extinction, soit parce qu’elles ont été retirées des catalogues, soit parce qu’elles ne sont tout simplement pas proposées sur les nouveaux modèles. Du côté des motorisations, c’est un peu la même chose, mais pour une autre raison: les blocs “downsizés” modernes ont beau afficher une cylindrée modeste, ils bénéficient d’un turbo pour “booster” leurs accélérations et reprises sans pour autant faire flamber leur consommation. Les moteurs atmosphériques poussifs d’antan, qu’il fallait cravacher pour avancer, ont disparu. Mais doit-on pour autant se jeter aveuglément sur les versions premier prix ? Pour y
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