Pourquoi elles ont choisi la ligature des trompes
«J’ai toujours eu ce sentiment de ne pas vouloir d’enfant. » Terriblement « angoissée à l’idée de tomber enceinte », Claudie raconte les tests de grossesse à répétition. Malgré la pilule et les préservatifs, elle n’est jamais sereine. « Cela a même influé sur ma vie amoureuse car je n’ai eu des relations qu’avec des hommes plus âgés que moi. » Elle adore les voyages(1), enchaîne les projets mais ses rêves se jouent ailleurs que dans la maternité. À 34 ans, elle se tourne vers un médecin qui lui rétorque qu’elle est « trop jeune » et la ramène à sa prétendue « horloge biologique ». Quatre ans plus tard, en juillet 2019, elle a enfin pu se faire ligaturer les trompes. Un soulagement.
Si la stérilisation féminine est la méthode contraceptive la plus couramment utilisée au monde, elle ne concerne qu’une minorité de Françaises (4,5 %). Ainsi, 17998 femmes ont eu recours à une ligature des trompes. Parmi elles, des jeunes femmes, sans enfant, même si elles restent à la marge. Seules 2,5 % des 30-34 ans ont choisi cette méthode en 2016. Camille a toujours su que la maternité ne serait pas pour elle. Cette étudiante vit à Strasbourg et y pense depuis ses 16 ans: Elle explique que des lectures lui ont permis de nourrir son cheminement intérieur et cite de Fiona Schmidt, où elle découvre À l’époque, Camille a un implant contraceptif, Le stérilet en cuivre lui est déconseillé pour des raisons de santé.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits