e nom latin ne vous dit peut-être rien, mais les photos vous montrent une variété familière pour beaucoup de jardiniers. Si la plupart des plantes grasses forment des rosettes au ras du sol, ce genre se distingue par des tiges plus ou moins ramifiées (du moins, certaines d’entre elles). Des variétés de plus en plus nombreuses contentent non seulement les collectionneurs, mais aussi les esthètes pour qui la palette de formes et de couleurs est une véritable aubaine. Elles proviennent de variations ou de croisements entre la cinquantaine d’espèces qui constituent ce genre. Ce sont donc des plantes grasses capables de faire des réserves pour affronter les conditions de sécheresse passagère ou saisonnière, grâce à leurs feuilles épaisses et cirées; leurs vivent sur des sols très bien drainés, caillouteux, sableux, et beaucoup poussent « à la verticale », fixant leurs racines dans les failles et fissures de talus rocailleux ou de falaises. Ce sol hyperdrainé ne retient pas l’eau, mais elles savent la capter dans l’atmosphère souvent brumeuse et humide, comme durant les pluies d’automne et d’hiver des climats méditerranéens. Dans les îles océaniques, il existe des espèces pour chaque altitude, du niveau de la mer jusqu’à plus de 2 000 m. Certaines peuvent supporter jusqu’à –4 °C, à condition que leurs racines restent parfaitement au sec, mais elles craignent le givre.
