LES ÉCHÉVERIAS BIEN PLUS QUE DES PETITS CHOUX

fleurissent régulièrement et offrent une grande diversité... Leur succès est total et les écheverias en ont leur part. Avec 130 espèces et bien plus d’hybrides obtenus en culture, ce genre originaire du Mexique et des pays voisins conquiert peu à peu nos jardins, ou plutôt nos pots, car c’est là qu’on le cultive, en général. Dans la nature, ce sont des plantes de montagne, que l’on trouve entre 1 aux îles Canaries ou les dans nos montagnes, deux genres qui ressemblent beaucoup aux échéverias. C’est ce que l’on appelle une « convergence évolutive », puisque des plantes différentes se sont adaptées de la même manière à des conditions de vie similaires. Cette forme en rosette de feuilles épaisses, « grasses », leur permet d’optimiser l’énergie solaire avec une surface foliaire importante, sans gaspiller l’eau, puisqu’ils sont compacts et donc moins sensibles au vent; tandis que la pellicule vernissée qui recouvre les espèces glabres empêche la rosée de s’y accumuler et d’occasionner des pourritures. Les espèces velues, elles, captent la rosée, car elles vivent généralement dans des endroits où il pleut moins. De plus, elles vivent « à la verticale », les tiges enchâssées dans les fentes de rochers, les rosettes étant latérales. Ceci les préserve des excès d’eau qu’elles ne supportent pas. On les cultive mieux lorsqu’on s’en souvient…