À l’heure de Takashi Murakami
ntrée dans le giron du géant mondial du luxe LVMH, en 2008, la manufacture Hublot, fondée en Suisse en 1980, est connue pour son goût de l’expérimentation. une montre au boîtier en céramique noire (limitée à 200 exemplaires) d’une sobriété inhabituelle dans l’oeuvre du trublion japonais. Certes, son design est inspiré de la fleur humanisée, l’un des emblèmes de l’univers du plasticien. Murakami se nourrit de culture populaire, notamment de mangas, ainsi que de tradition nippone, comme les (créatures fantastiques) et autres (scènes érotiques) si récurrentes dans l’iconographie du monde flottant, l’ le mouvement artistique qui prédomine durant l’ère d’Edo (1603-1867) et voit éclore quantité d’estampes, dont l’accueil en Occident fut retentissant. Quant aux pétales de la montre – sertis de diamants noirs –, ils tournent grâce à un roulement à billes aussi ingénieux que le parcours de Takashi Murakami, qui, à la tête de sa propre firme, baptisée Kaikai Kiki Co., Ltd., produit et commercialise des sculptures monumentales (on peut d’ailleurs ces jours-ci en admirer une, érigée dans le quartier de Roppongi Hills, à Tokyo, à l’effigie d’une fleur toute dorée), des peintures, des papiers peints, des produits dérivés, des films d’animation… Un touche-à-tout qui a dépassé son maître, Andy Warhol, le fondateur de la Factory et des fameuses séries « Flowers » sérigraphiées.
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