Marie-Agnès Gillot et Cédric Klapisch «LA DANSE A LA CAPAC ITÉ DE FAIRE RÊVER»
Entre eux, le dialogue s’imposait. Dans En corps, Cédric Klapisch montre qu’une danseuse classique peut trouver une nouvelle voie dans le contemporain, et Marie-Agnès Gillot fut l’une des premières étoiles de l’Opéra de Paris à offrir son corps, formidablement hors normes, à l’inspiration des chorégraphes avant-gardistes. Avec humour et une admiration réciproque, le réalisateur de L’Auberge espagnole (2002) et l’iconique ballerine de 46 ans, future directrice artistique de l’Académie des sacres, à Reims, discutent de leur passion commune pour le mouvement, de la souplesse des corps, de l’engouement du public pour la danse et du ratage de Black Swan.
Vous vous connaissez ?
Cédric Klapisch : On s’est croisés dans les couloirs de l’Opéra quand je préparais mon documentaire sur Aurélie Dupont, en 2010. Je me souviens d’elles deux, qui, alors qu’elles dansaient Le Lac des cygnes, fumaient une cigarette en tutu dans les coulisses. Cette image m’avait beaucoup marqué. Et Marie-Agnès a encore une clope au bec actuellement !
Marie-Agnès, qu’avez-vous pensé du film de Cédric ?
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