Unum Design, le festival de canne!
e fauteuil de style colonial qui appartenait à sa grand-mère réunionnaise a agi comme un déclic. C’est en l’observant dans un coin de sa chambre qu’Isabelle Le Trung a eu l’idée, dit-elle, Puisque le cannage mécanique l’inspire, Isabelle s’entoure d’artisans tapissiers qui maîtrisent cette technique. Dans un esprit couture, les différents éléments sont assemblés avec du raphia dans ses ateliers de l’Orne. Et si la canne de rotin est peu produite dans l’Hexagone, par souci écologique, la créatrice espère cependant trouver prochainement un fournisseur français. Intitulée « Paille-en-queue », en référence à un oiseau emblématique de l’île de la Réunion, sa première collection se compose d’élégantes appliques, de suspensions et de lampes à poser, serties d’un bandeau de coton. Au fil du temps, les souvenirs d’enfance font naître d’autres modèles. Ainsi, « Piou-piou » et ses structures en métal évoquent des cages d’oiseaux, tandis que « Mademoiselle » et ses ceintures en raphia font écho aux robes traditionnelles créoles. Passionnée de vintage, la designer imagine aussi des luminaires à partir d’objets chinés. Des bouteilles de verre enveloppées d’un tissage multicolore de fils de scoubidou ont, par exemple, été transformées en lampe à poser Cette saison, Isabelle lève le voile sur « La Plissée », une collection résolument aérienne. Disponibles en deux coloris, les modèles au pliage singulier seront réalisés à partir de cannage de papier. Toujours à l’affût de nouveaux savoir-faire, elle rêve de travailler l’osier et de créer des appliques en céramique avec une artisane rencontrée sur Instagram. Mais la décoratrice se réjouit d’une nouvelle impulsion: au début de l’hiver, Camille et Julien, ses deux enfants, ont rejoint l’entreprise.
