Grand Prix, de Benjamin Biolay
ingt ans après (2001), embrasse toute la carrière de Biolay. La musique, les femmes et les hommes de sa vie, les victoires, les défaites, le sport automobile, l’Argentine, les questions (2009) ou de (2016)… et pourtant Biolay nous sort ici un petit bijou influencé par le rock, anglais bien sûr, mais aussi avec un côté très variétés des années 80. C’est un « concept album » bourré de tubes (il les écrit comme il respire). La voix est très sourde, mais un peu plus claire que d’habitude, elle crée quelque chose d’étrange. Pour une fois, il chante vraiment. La guitare électrique est très présente. Biolay est bon et, qu’on l’aime ou pas, force est de constater qu’il fait toujours l’événement musical et la différence. Il suffit d’écouter cet album une fois pour l’avoir dans la tête. En réunissant Adé et Juliette Armanet il nous enchante aussi très joliment. Ce gars fait partie de notre vie. On s’identifie à ses chansons, à leurs paroles: Tous les titres ont été enregistrés à la guitare en quatuor, à la façon d’un groupe de rock et dans les conditions du live. La de l’album a été réalisée par le jeune photographe en vue Mathieu César et met en scène le musicien dans une combinaison de pilote, négligemment assis sur la roue arrière d’une Matra des années 60, conduite à l’époque par Jean-Pierre Beltoise. Derrière lui, un pilote en flamme, évocation de l’accident dont fut victime Niki Lauda dans sa Ferrari, au Grand Prix du Nürburgring, en Allemagne, en 1976. Magnifique album, qui nous rend la vie plus belle. Fasse que Biolay nous enchante encore de longues années avec ses notes qui entrent dans nos têtes comme l’air entre dans nos poumons! On l’espère tous, monsieur Biolay.
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