Un havre de perfection dans les confins de Kyoto
ifficile de croire qu’à quelques minutes à pied de là, des hordes de touristes armés de perches à selfies assaillent le Kinkaku-ji, le fameux temple du Pavillon d’or de Kyoto. ces maisons traditionnelles kyotoïtes. Pour passer d’un bâtiment à l’autre, chemins moussus et allées de pierres serpentent, qui semblent avoir toujours été là, alors que l’établissement n’a pas même deux ans d’existence. À l’intérieur, pareil souci d’intemporalité. Les suites, sur le modèle des de typiques auberges, arborent des sols en tatami qui fleurent bon la paille de riz, tandis que bois clairs et papier washi subdivisent tranquillement les volumes. L’hyper-luxe, ici, n’est fait que de petits riens, ainsi ces jarres écaillées dans lesquelles on a disposé des ikebanas ou ces coupes de fruits façonnées par le potier Terada Teppei, qui rappellent la vaisselle à saké. Il y a même dans chaque chambre un petite alcôve dont se parent tous les logis nippons et qu’on orne de calligraphies. Tout cela s’ouvre, par l’entremise de larges baies vitrées, sur des feuillages dont les verts et les rouges, selon la saison, invitent à d’infinies contemplations. Quant aux plaisirs du palais, entre cuisine le plus haut degré de sophistication de la gastronomie japonaise – et perfections d’ – sortes de plats mijotés caractéristiques de Kyoto –, ils confinent évidemment au sublime. En somme, l’art de vivre nippon dans sa quintessence.
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