ROMAN ABRAMOVITCH LES TRIBULATIONS D’UN MILLIARDAIRE
Amaigri, fatigué et en pleine dégringolade. À peine le pied posé sur le sol d’Israël, son camp de base depuis qu’il en a obtenu la nationalité en 2018, l’oligarque russe doit repartir à bord de son jet à 59 millions d’euros. Roman Abramovitch, 55 ans, n’est plus le bienvenu en Grande-Bretagne, son ancien pays d’adoption, ni dans l’Union européenne. Les sanctions imposées sur ses actifs par l’Occident ont mis un coup d’arrêt à sa formidable ascension. On lui reproche ses liens avec le Kremlin… qu’il a toujours niés. Dominic Midgley, auteur d’une biographie du milliardaire en 2004, apporte des preuves de sa proximité avec Moscou.
Ses yachts et ses avions ont échappé à la saisie. Abramovitch s’est scandaleusement enrichi sous Eltsine en rachetant en 1995, pour une bouchée de pain, une compagnie pétrolière qu’il revendra à l’État 52 fois son prix d’achat. De quoi s’offrir les bateaux les plus luxueux, les plus sécurisés aussi avec leurs vitres pare-balles ou leur système de détection de missiles. Son Boeing est équipé du même qu’Air Force One, l’avion du
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