MAIS UNE IA PRÉSIDENTE FERAIT-ELLE MIEUX QUE NOUS ?
Le constat est indéniable : aujourd’hui, l’humain gouverne l’humain, et pendant ce temps, la biodiversité terrestre s’effondre, les inégalités s’accroissent, les activités à l’origine du changement climatique semblent impossibles à stopper. De quoi se demander si, à notre place, l’intelligence artificielle ne ferait pas “mieux”, quand bien même la qualité d’une gouvernance semble une notion bien subjective. L’IA ne pourrait-elle pas, par exemple, nous fixer des limites à ne pas franchir pour atteindre un cap donné ? Après tout, elle n’élabore des scénarios qu’après avoir trouvé le cheminement pour y arriver… Elle ne fait pas, elle, de propositions qu’elle ne peut pas tenir.
La possibilité est sérieusement envisagée : en septembre 2018, l’économiste et directeur des études de l’Institut Sapiens Erwann Tison signe une, où il propose de retirer les rênes de l’économie à la classe politique et de les confier à une IA. , développe l’expert.
