DANS LAPEAU DE GASLY LE MAGNIFIQUE
Le dimanche, pour le Normand comme pour la plupart de ses adversaires, la tension monte d’un cran dès la fin de la parade des pilotes. Ils y ont côtoyé de près ou de loin leurs rivaux et ont répondu à l’intervieweur de service. En général, les réponses sont banales, les gestes deviennent déjà mécaniques. Gasly, que l’on voit souvent discuter lors de cette parade avec son pote Charles Leclerc, a déjà entamé sa phase de concentration. L’idée est de ne pas trop se crisper afin de conserver le meilleur influx pour les tout derniers instants qui précèdent le départ. Suit un rituel qui ne varie pas beaucoup d’un Grand Prix à l’autre. Comme la majorité des pilotes, Pierre ne mange pas pendant les deux heures précédant la course. Son principal souci est plutôt de s’hydrater correctement, souvent, mais sans excès. C’est aussi le moment de s’isoler et, parfois, de s’assoupir. Mais là encore, à petite dose pour ne pas trop se ramollir. Il faut garder les sens en éveil. Certains font déjà quelques mouvements d’assouplissement ou jonglent avec un ballon de foot. Comme on va le voir, Gasly préfère, lui, attendre l’approche des tours de mise en grille pour aiguiser ses réflexes. Le Français prend son temps pour s’habiller et entrer doucement en mode course. Une fois arrivé sur la grille et poussé vers son emplacement,
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits