So chic
vant la cinquantaine d’albums enregistrés pour Hyperion, Stephen Hough avait déjà à son actif une discographie non négligeable. Elle permet de constater et . Engagé et d’une grandeur jamais pompeuse, le de Brahms avec Andrew Davis fait plus forte impression encore que le . Un peu distants, les et de Mozart pâtissent d’une entente insuffisante entre orchestre et soliste. Les deux albums Liszt reflètent ses faces pyrotechnique et luciférienne. On admire une précise et féroce, une qui jaillit en une pluie de diamants, on se délecte de la force et du mystère de et de . Par trop lapidaire, manque en revanche de tension. Injustement négligé, l’oeuvre pour piano de Britten? Hough peine à nous en convaincre. Le meilleur du coffret Erato reste le premier des deux « », mètre-étalon du programme de bis. Les acrobaties des virtuoses-compositeurs du premier XXsiècle (Friedman, Paderewski, Rosenthal et autres Godowsky) retrouvent, sous ses doigts infaillibles, le chic, l’élégance, le pur plaisir, caractéristiques d’un certain âge d’or du piano.
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