Dans (2020), il avait un seul totem: Eastwood. Le premier récit d’Éric Libiot se situait entre éloge à son idole et autoportrait. Le, mais de façon démultipliée. Notre collaborateur se raconte à travers une vingtaine de héros et d’héroïnes, du cinéma comme de la littérature. Du Bob Morane d’Henri Vernes au Gérard Fulmard de Jean Echenoz en passant par Maigret et Batman, du cinéma de Murnau à celui de Cronenberg en passant par Hitchcock, il alterne entre figures de la culture globalisée (l’homme chauve-souris, donc) et les héros « bière et sandwich » (le commissaire de Simenon), sans oublier les visages qui les ont incarnés (ode à Ingrid Bergman).
