Diapason

Valentin Tournet

Viole de gambe, né en 1996

Ce n’est pas dans la nouvelle catégorie des jeunes chefs qu’il concourt, mais dans celle de « révélation soliste instrumental ». Il faut » (1991), le film d’Alain Corneau. A l’écoute de la bande-son enregistrée par Jordi Savall, il est charmé par la sonorité de l’instrument: dès l’âge de cinq ans, il se met à la viole. Plus tard, il reçoit les conseils de son idole catalane, se perfectionne auprès de Philippe Pierlot à Bruxelles et de Christophe Coin au CNSM de Paris. Bientôt l’orchestre le démange: il se forme au côté de Pierre Cao, suit le travail de Philippe Herreweghe à la tête de ses ensembles. Et voit rapidement les choses en grand: une au printemps 2017 au château de Versailles, baptême de sa Chapelle Harmonique sur instruments d’époque. Le jeune chef reprend son archet pour le merveilleux solo de viole de gambe accompagnant « : l’aventure fait forte impression. Valentin Tournet demeure le petit prince du château de Versailles, dont le label maison a déjà publié son de Bach, ses de Rameau, et s’apprête à faire paraître les du premier et du second, toujours sous sa direction. Enième corde à un arc bien tendu: le chefgambiste programme le festival Musique à la source en Creuse, sur les terres du tournage de . Et s’il rejoignait son maître Savall, seul gambiste primé aux Victoires (il y a bientôt trente ans, en 1993), au palmarès de la cérémonie ?

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