ET POUTINE DÉGAINA SON « NIET »
Au Kremlin, pour le président Macron, une mise en scène aux airs de guerre froide
De notre envoyé spécial à Moscou et à Kiev Bruno Jeudy
Face à Vladimir Poutine, Emmanuel Macron exerce sa patience. Malgré sept rencontres en cinq ans, seize échanges téléphoniques rien que sur les trente derniers mois, le président français se garde bien de dire qu’il a cerné la psychologie du maître du Kremlin. «Je n’ai aucune prétention, je fais mes meilleurs efforts. J’ai simplement compris quelques-uns de ses ressorts intimes, qui sont culturels, historiques et liés au ressentiment des trente dernières années», nous confie-t-il avant de débarquer à Moscou. Le chef de l’État sait qu’avec Poutine il ne doit pas compter son temps. En 2018, attendu à 17 heures au musée de l’Ermitage, il a dû repousser sa visite à 2 heures du matin, retenu par son homologue! L’année suivante, au fort de Brégançon, exceptionnellement ouvert à un
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