e soldat contemporain est en réalité bien mieux protégé contre les munitions de petit calibre (balles d’armes de poing, de fusil et de mitrailleuse) – qui peut aller jusqu’à une quarantaine de kilos entre les protections pareballes et pare-éclats, l’arme, les munitions, l’eau, et les nombreux , y compris les batteries toujours plus nombreuses qu’exigent les équipements électroniques dont il est désormais doté. Mais aussi parce que le développement de protections plus efficaces entraîne en réaction le développement de nouveaux types de munitions capables de les percer. Il n’est donc pas réaliste de croire en une protection parfaite contre les balles – qui en outre ne sont plus, depuis longtemps, la menace la plus mortelle: depuis 1914, ce sont les explosifs, obus d’artillerie, bombes d’aviation et – dans les conflits plus récents – les « engins explosifs improvisés », qui occasionnent le plus de pertes.
