Enfant, Louise Erdrich ne comprenait pas son grand-père. Le dialecte ojibwé qu’il parlait ne lui avait pas été transmis, comme il n’avait pas été transmis à la génération précédente. Au déclin de ses jours, il n’y avait donc plus grand monde pour échanger avec Patrick Gourneau qui, pourtant, avait tant à raconter. Des années après sa mort, sa petite-fille, devenue l’une des voix les plus brillantes de la littérature américaine, renouait avec celui qu’elle ne comprenait pas grâce aux lettres qu’il lui avait léguées. Certaines avaient été écrites en 1954, l’année de naissance de Louise Erdrich qui tenait
Louise Erdrich Au nom des siens
Jan 24, 2022
3 minutes
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