LAETITIA CASTA PAROLES ET MUSIQUE
Elle s’excuse du ridicule de son masque pour enfants blanc avec des cœurs roses qu’elle porte en cette journée de décembre. Laetitia Casta ne peut pas tomber malade. Car c’est sur ses épaules que repose « Clara Haskil, prélude et fugue », magnifique seule en scène qu’elle va jouer au théâtre du Rond-Point à Paris, dès le 5 janvier. Dans les années 1950, Clara Haskil était une immense pianiste, reconnue de ses pairs comme des institutions musicales. Mais peu de gens connaissaient son parcours, elle la prodige roumaine qui partit à Vienne très jeune pour apprendre ses gammes. Le destin de cette femme fait étrangement écho au parcours de Laetitia Casta. Depuis vingt ans, la comédienne doit encore et encore légitimer son attachement à la scène, elle qui, dès 12 ans, s’imaginait sur les planches. Sa vie l’emmena ailleurs pendant dix années de mannequinat qui firent sa renommée. Mais aujourd’hui et pour toujours, Casta est actrice. Alors que «La croisade», le film de son mari, Louis Garrel, dans lequel elle joue, vient de sortir en salle, elle est doublement à l’affiche en cet hiver à Paris. Un joli pied de nez aux idées préconçues…
Paris Match. Comment Clara Haskil est-elle arrivée jusqu’à vous ?
